Blue mission est un documentaire réalisé par Fischer Steven en 2015, nous lui devons déjà le non moins indispensable « Cove_la baie de la honte », celui- ci est centré sur l’océanographe, biologiste, activiste, et tellement plus Sylvia Earl. Pure merveille autant au niveau de la forme que du fond, il serait dommage de se priver de la vision d'un documentaire aussi essentiel, qui en plus de nous faire (re)prendre conscience de la nécessité à réfléchir sur nos choix quotidien, nous questionne sur le sens que nous voulons donner à notre existence et surtout nous fais (re)découvrir une des personnalité écologiste les plus importante de ces 50 dernières années, pionnière dans le milieu marin, elle est une mémoire vivante et essentielle des océans à qui elle a dédié sa vie, l'immense Sylvia Earl. Ils ont suivi cette femme autour du monde pendant prés de 4 ans, dans son incroyable course à essayer de sauver un paradis perdu en seulement 30 ans, car elle est une des pionnières des océans. C'est en 1953 à l'âge de 18 ans qu'elle est l'une des premières personnes à pouvoir s’aventurer hors des rivages grâce au scaphandre du non moins célèbre commandant Cousteau. En 1964 elle commence à participer aux premières explorations de l'homme dans les océans, car les années 60/70 sont marquées par d'immenses avancées technologiques rendant simultanément accessible deux endroits à l'homme l'espace et les océans, et elle compte bien participer activement à la découverte de celui-ci. Le documentaire retrace toute sa vie (même si il pourrait faire 10 autres documentaires pour en faire le tour), en mettant en avant de manière progressive tout le désastre causé par l'homme qui a détruis à tout jamais ces lieux pourtant indispensable à notre survie. C'est un véritable modèle dans sa construction narrative, il trouve la balance parfaite entre l'immense espoir engendré par la découverte de ces lieux, en préparant au gâchis engendré par la soif inépuisable de bénéfice de l'homme et l'illusion de l'immensité inépuisable des l’océans. Mais si le documentaire n'oublie jamais de mettre en avant systématiquement les désastres causés par l'homme, ce n'est pas le point essentiel du film, ils sont là comme piqûre de rappel pour tout ceux qui aurait oublié que nos destins son liés et qu'il n'y aura pas de survie de l’espèce humaine possible sans sauvegarde des fonds marins. Il restera encré en ma mémoire à tout jamais par cette incroyable femme de 80 ans qu'est Sylvia Earl, il faut vraiment la voire, l'écouter pour comprendre immédiatement l'absolue nécessité pour notre avenir à tous, de personnes comme" ce petit bout de femme", qui a toujours choisi la liberté au détriment d'un quelconque pouvoir politique, n’hésitant jamais à nommer les coupables au cours de réunions mémorables. Elle ne tombe jamais dans un désespoir et se bat au quotidien contre une montagne avec comme unique arme ces rêves et ces espoirs. Là où notre incapacité à nous remettre en question a créer en seulement quelque années plus de 500 "dead zone", elle, pour répondre à cette réalité, créér en parallèle « les zones d'espoir » à travers tous les océans. Et que dire sur son regard presque enfantin avant chaque plongés qu'il suffit d’observer 1 seconde voir la beauté de son âme, il faut bien se rendre compte de ce qu'elle a pu observer, en tant que pionnière, c'est l'une des seules personnes à avoir pu observer des lieux dans leur état le plus pur, aucune personnes à l'heure actuelle reverras cela, et malgré toutes les merveilles qu'elle a pu voir et l'immense déception engendrée par le fait de voir tout ceci détruis en une seul vie, elle plonge à chaque fois le cœur remplis d'espoir de retrouver des lieux encore intacts, de pouvoir partager ce moment avec des personnes qui lui sont chers et montrer au monde qu'il n'y a que dans le combat qu'une vie vaut le coup d’être vécue et que ce n'est qu'une question de volonté pas de talent. La voir sortir de ce même océan le regard vide, vous marque profondément et vous questionne sur notre rôle à chaque dans cette lutte pour créer un avenir à notre espèce. Suivre cette femme ne vous questionneras pas seulement sur votre approche de votre consommation, et ne vous feras pas croire qu'il suffit d'acheter responsable pour faire changer de voie la folle course choisie par l'homme, elle vous questionneras plus profondément sur votre engagement réel dans cette lutte, voir "ce bout de femme" retourner la terre entière pour utiliser jusqu' à son dernier souffle dans son combat, nous donne envie de l’accompagner dans cette lutte.
Et comme elle le dit si justement: " la terre est comme un enfant qui chute d'un immeuble, nous nous trouvons en bas à essayé de le sauver, nous n'avons pas le temps de partir boire un café ou de rentrer attendre que le temps passe, nous devons faire tout notre possible pour le sauvé, cela doit être notre seul préoccupation car tout se joueras dans les 30 années à venir". Je pourrais continuer sur des pages, souligner l'exemple qu'elle doit être pour toutes féministes (mais si certains arrive à ce niveau c'est déjà bien), vous parler de temps de choses mais prenez 2h dans votre vie et allez à la découverte de l'une des plus importante personne de ces dernières années qui vous donneras à coup sûr l'envie de la suivre dans son immense tâche
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